Le conseil régional va voter la suppression de certaines aides publiques au lycée Notre-Dame.

Dans sa séance des jeudi 28 et vendredi 29 juin le Conseil régional d’Ile-de-France va sans doute voter sur proposition du groupe socialiste et avec le soutien du groupe PRG-MUP (Parti Radical de Gauche-Mouvement Union Progressiste) présidé par Eddy Aît maire de Carrières-sous-Poissy la suppression de certaines aides publiques aux lycées privés sous contrat dont à Poissy l’école Notre-Dame.

L’argument des élus de gauche est que « l’argent public doit aller à l’école publique » d’autant plus que ces aides ne sont pas obligatoires.

L’achat de manuels scolaires, l’aide aux frais de demi-pension, à certaines dépenses d’investissement et  aux concours ne seront plus subventionnées.

Les élus des deux groupes ont aussi constaté que les aides publiques allaient aux établissements et non pas aux familles.

Il n’en reste pas moins que de nombreuses familles modestes envoient leurs enfants dans des écoles privées et que les statistiques prouvent que chaque année les résultats au bac sont dans l’ensemble bien supérieurs dans les lycées privés que dans les lycées publics dans l’ensemble du département.

6 réflexions sur “Le conseil régional va voter la suppression de certaines aides publiques au lycée Notre-Dame.

  1. Vous oubliez de préciser que 19M€ de dotations complémentaires seront attribués aux lycées privés au titre du forfait d’externat, permettant au lycée Notre Dame d’engager les politiques sociales qu’il souhaite.

    En comparaison à cette hausse de 19M€, la suppression des aides aux manuels, à la demi-pension ou à l’équipement, représente moins de 8M€.

    On ne peut pas dire que l’école privée ait à se plaindre de ces nouvelles disposition/.

  2. Merci à poissy mag pour cette tribune d’expression libre. Cet article et ce projet montre le vrai visage des socialistes et la dangerosité de leurs idées dans le monde réel. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une attaque en règle contre l’éducation et l’enseignement libre. Un des derniers espaces de liberté ou le dogme socialiste n’a pas jusque là été imposé.

    • Mr Cyril, je viens de trouver une note intéressante du PRG je ne sais pas si c’est vous qui l’avez signé (un homonyme étant possible). Votre commentaire étant plutôt soft, les termes de la note de presse étant beaucoup plus agressif contre l’école publique. Pour ceux que ça intéresse, vous trouverez en copié coller les vrais arguments utilisés par le PRG et la Gauche pour déstabiliser l’école Libre et privé.

      ATTENTION début du copié collé
      Le groupe PRG – MUP se réjouit de la suppression de plusieurs financements facultatifs aux lycées privés sous contrat

      Mobilisés depuis plusieurs années pour abolir un certain nombre de financements accordés sans aucune obligation légale aux lycées privés sous contrat, le groupe PRG – MUP au Conseil régional Ile-de-France est en passe d’être entendu à l’occasion de la séance plénière des 28 et 29 juin prochains. Les suppressions des dotations, versées à ces lycées, relatives à la gratuité des manuels scolaires, à l’aide à l’équipement, à l’aide à la demi-pension, ainsi qu’à l’aide aux frais de concours, sont en effet proposées au sein d’un rapport cadre redéfinissant les relations financières entre le Conseil régional et les lycées privés sous contrat.

      « Lorsqu’il est sincère et inconditionnel, l’attachement à l’école gratuite et laïque n’est pas compatible avec la multiplication de financements complémentaires et facultatifs accordés à l’enseignement privé fussent-il à caractère social. C’est pourquoi depuis plusieurs années nous militons pour donner une vraie priorité à un enseignement public martyrisé par l’affaiblissement de ses moyens financiers. Voir chaque année plusieurs millions d’euros nourrir, sans aucune obligation légale, les budgets de lycées privés en parfaite situation financière et n’assurant ni la gratuité de l’école, ni la laïcité de l’enseignement, ni même la mixité sociale était pour nous insupportable » indique Eddie Aït, président du groupe PRG – MUP au Conseil régional Ile-de-France.

      « Sous couvert de prolonger la gratuité scolaire, la Région attribuait ainsi des dotations aux lycées privés pour financer la gratuité des manuels, alors que ces lycées sont payants ! Des dotations versées en outre directement aux lycées, et dont les familles pouvaient ignorer l’existence. Il en était de même pour la dotation d’aide à la demi-pension, d’aide à l’équipement ou celle d’aide aux frais de concours. L’augmentation (19M€ par an), imposée par la loi, du forfait d’externat versé à ces lycées privés leur laisse d’ailleurs toute latitude pour apporter un caractère social à la gestion de leurs établissements ! » précise Marie-José CAYZAC, élue du MUP, et membre de la commission des lycées du Conseil régional.

      « C’est l’école gratuite, ouverte à toutes les conditions sociales que la Région doit aider prioritairement, car c’est cette école qui doit affronter les défis les plus difficiles. Des efforts sont donc encore à faire. En effet le maintien d’une dotation annuelle de 8.3M€, facultative, sur l’investissement des lycées privés témoigne que la mobilisation des élus PRG – MUP doit être poursuivie et amplifiée. Nous ne manquerons pas dans cet esprit de saisir le groupe PRG à l’Assemblée nationale pour que la loi soit plus précise et prescriptive pour encadrer les financements aux lycées privés des collectivités territoriales » ajoute Eddie Aït.

      Contact presse :
      Cyril Mxxxxx xxxxxxxxxx / cyril.MXXXXXXXXXX

      • Ce communiqué de presse est exacte.
        Tout comme l’est mon commentaire précédant.
        Je vous invite à consulter le rapport dans son intégralité pour avoir connaissance de l’ensemble des financements accordés aux établissements privés.
        Vous le retrouverez à cette adresse :

        Cliquer pour accéder à 9179bda2829eabe85661.pdf

        Cdlt

  3. étonnant la démarche du PRG qui monte à l’assaut pour le compte du PS. Mais que l’on se s’y trompe pas, les forces sont convergentes. Ils oublient que les parents d’élèves financent aussi bien l’école publique que l’école privée :
    Une fois l’école Publique par le biais des impôts directs prélevés, sans y mettre pour autant leurs enfants (je n’ai pas encore reçu d’avoir de la part du Trésor Public…..).
    Une fois l’école privée par le biais de frais de scolarité et de fonctionnement.

  4. Posez la question à Monsieur Jean Michel GOURDON, qui est conseiller général PS et également professeur de mathématique à Notre Dame 🙂

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