Karl Olive: »L’avenir de PSA et sa pérennité passe par la création d’un pôle de formation dédié aux métiers de l’industrie »

« Il y a plus d’un an, alors que le spectre d’une chute des ventes en France et dans les Yvelines en particulier faisaient jour, j’avais lancé l’idée d’un chantier sur l’apprentissage et la formation comme salut. Pas seulement de l’emploi à PSA mais également sur Poissy. Aujourd’hui, ce projet devient indispensable. Il est impensable d’imaginer un centre de production pisciacais affaibli. Il en va de l’avenir de notre cité Saint-Louis. Faisons un vrai pôle industriel autour de l’automobile dans les Yvelines. A partir de là, démultiplions les compétences: j’aimerais des écoles d’apprentissage adossées au pôle » propose Karl Olive. Et d’ajouter: « Certes, c’est une nécessité, on ne peut pas faire que du franco-français, sinon on va dans le mur. Mais il faut mettre en avant nos compétences, surtout en recherche et développement, pour renforcer notre compétitivité et lutter contre la concurrence »

5 réflexions sur “Karl Olive: »L’avenir de PSA et sa pérennité passe par la création d’un pôle de formation dédié aux métiers de l’industrie »

  1. Non mais, ce type est impayable…..un centre d’apprentissage pourquoi pas mais le problème n’est pas la aujourd’hui…..ce n’est pas avec un tel centre que les français vont acheter plus de voitures….construites en France…
    Plus : En tant qu’écrivaillon…. il n’arrête pas de mentionner « la cité de st louis »…..Si vraiment le sport c’est son truc qu’il y reste…..

  2. C’est comme pour les bérets basques, les gens veulent de la qualité francaise mais au prix chinois! Pareil pour les voitures…. L’école, il faut la construire Chine, là où poussent les usines……………….

  3. L’idéal serait un pôle formation/apprentissage/R&D sur l’électrique avec un engagement de l’Etat, pourquoi pas mais PSA n’est même pas présent sur l’électrique…Ne faudrait-il pas s’allier avec Flins ?
    Le problème n’est pas la formation et d’avoir des apprentis si derrière ils n’ont pas de boulot ! Le problème c’est qu’il n’est plus rentable de construire en France sur les technos passées, aujourd’hui c’est Aulnay mais demain ce sera sans doute Poissy et ce qu’il reste de Renault.
    Personnellement, je pense qu’il faudrait fuir toute spécialisation de notre ville. Il faudrait au contraire se diversifier pour ne pas dépendre de l’automobile car les années à venir risques d’être très sombres.

  4. @Johnny : en France, on va de plus en plus avoir deux populations, celle qui se paupérise et n’y arrive plus et qui achètera du bas de gamme ou du low cost et de l’autres ceux qui n’ont pas de problèmes et peuvent se payer de l’Allemand ou du haut de gamme.
    Des clients qui sont prêts à payer, il y en a et il y en aura toujours, seulement il faut leur proposer ce qu’ils veulent et savoir se différencier des autres constructeurs. Je ne vois que l’électrique (ou l’hybride diesel) qui pourrait apporter cela.
    Les Français ne seront jamais des marques haut de gamme capables de rivaliser avec les Allemands. Il faut oublier ça. Il faut aller vers autre chose comme le fait Renault avec une offre low cost produite à l’étranger mais qui soit rentable et une offre plus chère, plus rentable produite en France sur l’électrique ou l’hybride.
    Espérons que le plan du gouvernement aille dans ce sens ! Le bonus malus n’a fait qu’aggraver les problèmes des constructeurs français en poussant les petits véhicules peu ou pas rentables !

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