« Fusion de l’hôpital: un rapport qui accable ». « Le Courrier » de ce jour en fait sa une.
L’inspection générale des affaires sociales (Igas) vient d’émettre un rapport de plusieurs centaines de pages sur la fusion des hôpitaux en France. Le Centre Hospitalier Intercommunal Poissy/Saint-Germain-en-Laye y occupe une place importante. Un exemple à ne pas suivre.
La fusion des hôpitaux de Poissy et Saint-Germain date de 1997 pour former le Centre Hospitalier Poissy/Saint-Germain-en-Laye (CIHPS). C’est selon l’Igas une erreur car est nommé à sa tête Marc Buisson directeur de l’hôpital de Poissy qui est perçu par le personnel de l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye comme une « mainmise » de Poissy sur Saint-Germain. Cette fusion s’est faite sur fond de » combat politique très dur » entre les deux maires UMP de Poissy, Jacques Masdeu-Arus et de Saint-Germain, Michel Péricard. Après la mort de ce dernier, son successeur Emmanuel Lamy aurait pris ce dossier « à coeur » Résultat: un déficit record de 37 millions d’euros ramené à 14 millions. « Gabegie causée par des problèmes d’ego, de rivalités, d’incompétences ». Une solution aurait pu venir de la construction d’un nouvel hôpital sur un site unique (Chambourcy). Projet remis à une date indéterminée.
Le rapport met en cause le personnel médical et les politiques: Jacques Masdeu-Arus (ancien maire de Poissy), Frédérik Bernard (le nouveau maire), Pierre Morange ( député-maire de Chambourcy) et Emmanuel Lamy (maire actuel de Saint-Germain).
Les syndicats constatent l’échec de la fusion et le fait que « les gens de terrain » ne soient pas entendus..
Le projet médical devrait être rendu public fin 2012 début 2013 dont on connait d’après le directeur actuel de l’hôpital les grandes lignes: à Poissy les urgences et le non programmé, à Saint-Germain le programmé et l’ambulatoire. L’ARS (L’agence Régionale de Santé) accepte de financer une partie des dépenses de cnstruction du bâtiment des urgences.