Comme tous les Pisciacais nous suivons dans les médias le feuilleton sur l’emplacement du futur centre d’entraînement du PSG. Restera-t-il à Saint-Germain ? ou s’installera-t-il à Montesson, à Montigny ou à Poissy ?

Quoi qu’il en soit Vivre Sa Ville est au côté des agriculteurs de la Chambre d’agriculture et de la Confédération paysanne qui s’opposent au déclassement des terres agricoles de la ferme du Poult. Nous sommes en effet opposés à l’installation du PSG sur le plateau des Alluets. Ces terres agricoles appartiennent actuellement à la SPP, société du groupe Déjouis qui s’apprête à réaliser une juteuse opération spéculative.

Nous regrettons que le Conseil Régional, lors du débat du SDRIF, ait adopté l’amendement UMP et celui du PRG / PS porté par Eddie Aït pour la création sur le site d’un « espace de loisirs d’intérêt régional ». Ce vote autorise à terme le déclassement de cette zone agricole dans le PLU de Poissy.

Nous regrettons également la position de la Ville de Poissy qui selon la presse aurait proposé un projet d’installation sur ce site aux Qataris. Cette information n’a pas été démentie.

Nous sommes attachés au  maintien et au développement d’une agriculture péri-urbaine de qualité à Poissy comme en Île-de-France et dénonçons les profondes contradictions de ce projet avec les engagements de la loi Grenelle 2 qui cherche à lutter contre l’étalement urbain en préservant les surfaces agricoles.

Par contre, nous ne sommes pas opposés à l’arrivée du PSG sur le secteur de Poncy situé entre l’A13 et l’A14, dont la Ville de Poissy maîtrise une majorité du foncier. Ces terrains étaient destinés initialement à la construction d’un centre commercial de 100 000 m2 baptisé les « Terrasses de Poncy », projet que Vivre Sa Vivre a combattu sous l’ancienne municipalité. Contrairement au plateau des Alluets, cette zone polluée au mercure et au plomb ne permet pas d’envisager l’installation d’une activité agricole.

Nous mettons néanmoins certaines conditions à cette installation sportive. Le projet ne doit pas se limiter à un terrain de jeux clos pour footballeurs fortunés. Il doit être tourné vers la ville et devenir une réelle plus-value pour ce secteur en terme d’emploi, de développement économique, d’attractivité, de centre de formation et de desserte en transports en commun.

Si ces conditions ne sont pas réunies, Vivre Sa Ville ne pourra pas accepter le projet.