Jeudi 30 janvier, se tiendra le comité d’Etablissement de l’usine Peugeot à Poissy, la direction a inscrit à l’ordre du jour la suppression d’une des 2 équipes de la ligne de production de la 208.
Dans le document préparatoire remis aux élus, elle annonce que la dernière journée travaillée sera celle du 21 mars 2014, supprimant ainsi 684 postes de travail.
Les intérimaires seront les premiers à faire les frais de ces suppressions d’emplois. La direction annonce aussi son intention de déclasser 250 ouvriers professionnels principalement sur des postes non qualifiés en production.
Alors que la direction supprime une équipe sur la ligne de production de la 208, elle multiplie les heures supplémentaires et les samedis travaillés sur la ligne de production C3/DS3.
La CGT considère qu’il est possible de faire autrement et demande que la production soit répartie sur les 2 lignes. Des salariés qui s’épuisent au travail et d’autres qui s’épuisent à en chercher : ça suffit !
Ces suppressions d’emplois interviennent après la suppression année après année de milliers d’emplois et après la signature par les autres organisations syndicales à l’exception de la CGT et de la CFDT du « Nouveau Contrat anti-Social » qui permet à la direction de bloquer les salaires, augmenter la flexibilité, voler des jours de congés payés, baisser les majorations des heures supplémentaires etc.
Ces concessions acceptées par les syndicats signataires étaient censées permettre de préserver les emplois.
Il n’en est rien : la suppression d’une équipe sur une des 2 lignes de production nous fait craindre la suppression pure et simple de la ligne de production de la 208 d’autant plus que la direction a annoncé qu’elle en étudie la possibilité.
C’est le scénario d’Aulnay qui semble se répéter. Scénario qui a commencé par la suppression d’une équipe sur une des 2 lignes puis la suppression de la ligne entière pour aboutir à la fermeture du site d’Aulnay.
La production d’un futur véhicule du segment B premium à Poissy, initialement annoncée pour 2016 et déjà repoussée à 2018 n’est pas faite pour rassurer les salariés.
La CGT s’oppose fermement à toutes ces suppressions de postes.
Elle considère que l’argent des contribuables versé sous différentes formes à Peugeot par l’Etat devrait servir à préserver l’emploi plutôt que la seule santé financière des actionnaires de PSA.
Dans les années 2005 on entendait des bruits sur la fermeture de l’usine d’Aulnay , qui a fermé en 2013 , pour Poissy malheureusement cela pourrait s’accelerer , ensuite ce sera Rennes , les usines de l’est fleuron du groupe seules demeureront ! Ce qui est a souhaiter c’est que tout ce qui est fabriqué a l’etranger revienne en France ?…….
Rien ne va plus depuis le 1 er janvier et l’arrivée d’un concessionnaire avec 20 % d’augmentation. Après un jeudi mémorable de boycott sur le Marché Beauregard avec des commerçants furieux de la privatisation des marchés, force est de constater qu’une grande partie des commerçants de la Place de la République ont cessé de déballer à Poissy. 6 ans de gestion socialiste finisse ainsi en apothéose avec le torpillage de notre marché. Les élus socialistes accusent Kremo Allaouchiche de mauvaise gestion qui lui même se dit trompé par les administratifs de la Ville. Non décidément cela ne peut pas continuer…Pour les commerçants un seul espoir pour remettre le moteur en marche : Karl Olive !
L’UMP et la bande à Raynal ont voté pour au conseil municipal, alors arrêtez de raconter n’importe quoi !!!
Belle battle entre Douillet et Montebour à l’Assemblée Nationale cet après-midi !